Dans les organisations, le mot harcèlement est prononcé dès qu’un dysfonctionnement relationnel apparaît.
OBSERVER L’alerte harcèlement est toujours le signe d’une difficulté relationnelle qui n’a pas été repérée ou traitée.
CLARIFIER Dans la réalité, il est difficile de distinguer : – d’une part, un harcèlement ou un management toxique d’un management maladroit ou inadapté, – d’autre part, l’instrumentalisation par la victime prétendue d’une exigence normale pour l’exécution du travail.
RÉAGIR Ne pas laisser la situation empirer : accueillir la plainte et procéder à une 1ère évaluation en vue d’une réponse adaptée.
AGIR Deux réponses possibles : – un simple entretien de clarification entre les personnes concernées, – l’enclenchement d’une procédure d’enquête harcèlement et/ou recours à la médiation.
D’abord et avant tout : prendre soin du collectif
L’allégation de harcèlement et l’enquête sont, par elles-mêmes, génératrices de R.P.S. (risques psychosociaux). Elles peuvent cependant avoir pour effet secondaire une amélioration de la situation.
L’enquête harcèlement ne s’improvise pas. Compte tenu de son objectif probatoire, elle doit se distinguer d’un diagnostic RPS ou d’une intervention de sortie de crise.
Conduire une telle enquête impose une méthodologie éprouvée.
QUE FAIRE ? ✓ La pré-enquête : pour choisir le niveau d’intervention nécessaire. ✓ L’enquête : pour identifier – ou non – des faits, et réunir les éléments permettant de qualifier – ou non – ces faits de harcèlement.